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Dans ce podcast vous découvrirez l’interview d’une experte en « équilibre du cheval ». Simone Ravenel, fondatrice d’Equimetric. Elle vous explique l’importance de l’équilibre du cheval et son impact sur son bien-être. Comment reconnaitre un cheval en équilibre ou en déséquilibre. Et aussi comment amener un cheval à se tenir plus en équilibre.
- Votre cheval s’appuie sur le mors ?
- Il accélère sans que vous ne le lui demandiez ?
- Malgré l’adaptation de votre selle, des pressions persistent ?
- Votre cheval montre des signes d’inconfort lorsque vous êtes sur son dos ?
- Vous avez du mal à avoir une bonne position et avez l’impression d’être projeté.e à chaque foulée de trot ?
- Vous avez l’impression que votre cheval se couche dans les virages ?
Si vous avez répondu oui à une ou plusieurs de ces questions, votre cheval n’a certainement pas un équilibre optimal. Ecoutez bien ce podcast, il vous permettra de mieux comprendre ce qui se joue au travers de l’équilibre de votre cheval !
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Transcription du podcast l'équilibre du cheval
Aujourd’hui nous allons parler d’équilibre, plus particulièrement d’équilibre du cheval.
Nous allons voir pourquoi il est si important d’aider nos chevaux à trouver un bon équilibre pour leur bien-être physique et mental.
Je remarque que souvent l’équilibre est un sujet qui interpelle les cavaliers et les propriétaires. Nous sommes nombreux à voir des chevaux qui ont un mauvais équilibre et qui donnent la sensation de tomber sur les épaules. Ce déséquilibre est désagréable non seulement pour le cavalier mais surtout pour le cheval qui lutte contre la gravité à chaque instant. Mais alors comment aider nos chevaux à mieux s’équilibrer ? Faut-il avoir des grandes compétences en dressage pour y parvenir ?
C’est ce que nous allons voir aujourd’hui avec mon invitée qui s’est spécialisée dans ce domaine afin de pouvoir aider tous les cavaliers quelle que soit leur discipline.
J’ai donc le plaisir d’accueillir Simone Ravenel qui est la fondatrice d’Equimetric.
Bonjour à tous et un immense merci à Carmen qui m’a proposé ce sujet qui m’intéresse tellement et merci à tous ceux qui vont m’écouter sur ce thème tellement riche et tellement complexe qu’est l’équilibre.
C'est moi qui te remercie d'avoir accepté mon invitation. Je te laisse faire une petite introduction pour présenter notre sujet.
L'équilibre du cheval est subtil
L’équitation c’est vraiment un art complet qui demande beaucoup de connaissances dans vraiment différents domaines pour bien réussir.
Autant je trouve qu’on a de bonnes sources dans le domaine de l’apprentissage, de l’alimentation et de l’entraînement, autant le côté physique pur, l’intérêt de la gestion de l’équilibre, peut-être parce qu’il fait un peu peur ou il paraît un peu complexe, il me semble peu bien expliqué alors que c’est quand même essentiel de comprendre la physique derrière pour l’équitation. Ainsi on comprend un peu mieux pourquoi il est la base de toute activité équestre et à partir de là une fois que l’équilibre est créé on va choisir les exercices pour développer une discipline spécifique.
L’équilibre est subtil. On est soit en avant, soit en arrière, soit trois à gauche, soit trois à droite. C’est vraiment un état de grâce.
L'équilibre du cheval est régi par des réflexes
L’équitation c’est vraiment un art complet qui demande beaucoup de connaissances dans vraiment différents domaines pour bien réussir.
Autant je trouve qu’on a de bonnes sources dans le domaine de l’apprentissage, de l’alimentation et de l’entraînement, autant le côté physique pur, l’intérêt de la gestion de l’équilibre, peut-être parce qu’il fait un peu peur ou il paraît un peu complexe, il me semble peu bien expliqué alors que c’est quand même essentiel de comprendre la physique derrière pour l’équitation. Ainsi on comprend un peu mieux pourquoi il est la base de toute activité équestre et à partir de là une fois que l’équilibre est créé on va choisir les exercices pour développer une discipline spécifique.
L’équilibre est subtil. On est soit en avant, soit en arrière, soit trois à gauche, soit trois à droite. C’est vraiment un état de grâce.
Il est surtout régi par des réflexes. Le cheval n’est pas en train de réfléchir, je vais mettre ma jambe là ou je vais mettre ma tête là. Ce sont des actions réflexes.
Donc nous, en tant que cavaliers, on n’a pas le temps de réfléchir trop longtemps pour réagir au mieux, pour aider notre cheval. Alors, je vais essayer de vous donner des clés pour que tout ait du sens. Surtout, pourquoi l’équilibre est important, comment le reconnaître, comment le travailler.
Est-ce que tu peux nous dire qu'est-ce qui t'a amené à t'intéresser à l'équilibre des chevaux ?
Mesure de pression sous les selles
Alors, je mesure la pression sous la selle des chevaux depuis 2008. Je suis ingénieure de formation. Ensuite, j’ai fait ostéopathe équin.
Ça fait vraiment donc bien longtemps que je traque les surpressions sur le dos des chevaux. Elles sont vraiment douloureuses, elles créent des contractures, elles gênent la locomotion et elles peuvent blesser le cheval. On entend un peu partout que si le cheval a mal au dos, c’est à cause de la selle.
J’ai pendant longtemps beaucoup travaillé à améliorer l’adaptation de la selle, changer un peu sa forme, améliorer plein de choses. On mesure la pression avant adaptation, on mesure après et on note vraiment que l’amélioration est claire.
Il y avait des surpressions, il n’y en a plus, la pression est homogène, le cheval est plus confortable.
Selle adaptée, mais persistance des pressions
Mais il y avait toujours des cas où tout ce qu’on pouvait faire sur la selle ne changeait rien. La pression était toujours vraiment mauvaise.
Et toujours aussi régulièrement, je constate avec certains chevaux qu’il y a vraiment une pression sur un côté du garrot, dans la région du trapèze, systématiquement. Cette région, elle est clairement très sensible, anatomiquement parlant. Elle est vraiment fragile, elle résiste très mal à la pression, ça gêne toute la locomotion de l’avant-main.
La pression dans cette zone-là, elle est aussi importante, voire plus, que lorsqu’un cavalier monte depuis le sol en s’accrochant uniquement à la selle.
Mais en locomotion, cette surpression, elle revient à chaque foulée.
Tout le monde est bien attentif au montoir, voire même blâme les gens qui montent depuis le sol.
Mais malgré de nombreux essais pour intéresser les gens à soucis de surpression sur le côté du garrot, qui revient à chaque foulée, personne ne semble vraiment s’y intéresser. Je ne comprends en fait pas vraiment pourquoi quand quelqu’un monte depuis le sol, tout le monde le blâme.
Par contre, un cheval asymétrique qui reçoit cette même pression, voire pire, sur le garrot, mais à chaque foulée, là, il n’y a plus d’intérêt. C’est quelque chose qui m’échappe. Mais c’est pas grave, je continuerai à parler jusqu’à ce que quelqu’un s’y intéresse.
L'équilibre du cheval, la base de l'échelle de progression
Et aussi parce que c’était la base des échelles de progression, les méthodes d’équitation. Elle traitait de la gestion de l’équilibre du cheval avant de commencer son entraînement pour préserver sa santé et sa longévité pour le plus longtemps possible.
L'équilibre de mon propre cheval
Ma dernière source d’intérêt pour tout ce qui a trait au déséquilibre, c’est que mon propre cheval a eu souci. J’ai testé plein de choses. J’ai commencé par empirer le déséquilibre de mon cheval et je me suis formée pour essayer de trouver la solution la plus simple possible et qui a marché.
Peux-tu nous expliquer en deux mots qu'est-ce qu'un bon équilibre ?
Propulsion de l'avant-main et de l'arrière-main
Alors là c’est vraiment la partie compliquée, moi j’ai beaucoup travaillé avec les animations vidéo avec les dessins animés et principalement une où le cheval est décomposé en deux bulles. Une avec l’avant main avec les deux jambes et une avec l’arrière main et les deux jambes.
Donc chacune de ces bulles est propulsée et amortie par les deux jambes, donc à chaque fois que la jambe avance, la bulle monte et descend. Et l’équilibre, c’est quand ces deux bulles montent et descendent de la même manière, de la même hauteur, elles se déplacent de la même hauteur et la même longueur en avant et en haut.
Synchronicité des jambes
Autrement dit, c’est quand les deux paires de jambes avant et arrière bougent de manière synchronisée, faisant le même mouvement en même temps. Au trot, bien sûr. Ainsi, le centre de gravité du cheval reste le plus stable possible. Donc, quand le cheval a un équilibre, c’est pas une histoire de mettre un postérieur dans la trace de l’antérieur. Idée pour laquelle beaucoup vont chercher à accélérer le cheval ou lui faire faire des plus longues foulées.
Mais l’équilibre, c’est juste quand chaque jambe fait la même trajectoire, tout simplement. Ainsi au trot, un joog c’est le petit trot des chevaux western qui font des toutes petites foulées, il peut être en équilibre tout autant qu’un trot de travail, un trot en extension, un trot de course, un piaffé. Tant que la croupe se déplace selon la même trajectoire que le garrot, c’est équilibré.
Peux-tu nous expliquer pourquoi l'équilibre est si important pour les chevaux ?
L'équilibre du cheval, garant de leur bien-être physique et mental
L’équilibre est essentiel pour la santé physique et mentale du cheval. Un déséquilibre constant crée et accentue les tensions dans son corps. Vous avez tous entendu le fameux « ça renforce le côté fort et affaiblit le côté faible ». Ça crée un cercle vicieux qui aggrave les problèmes de posture, ça désharmonise sa locomotion, ça accélère son usure, sa fatigue, ça peut entraîner des comportements dangereux de défense face à la douleur physique ou la peur instinctive de chuter si importante pour la survie de l’animal qui est proie.
Ici je vais parler principalement du système musculo-squelettique mais l’impact sur la santé des organes est bien sûr essentiel aussi.
Principe de la biomécanique : la forme influence la fonction
Le principe fondamental de la biomécanique c’est que la forme et la fonction sont étroitement liés. La forme influence la fonction et la fonction modifie la forme. C’est un processus physiologique qui tout au long de la vie va faire évoluer les muscles, les fascias, toutes les structures et même la forme des os pour s’adapter aux contraintes du quotidien. Donc d’abord la fonction modifie la forme. Quand un cheval est en déséquilibre pendant longtemps, son corps va s’adapter en changeant de forme pour compenser. Cela peut déformer certaines parties de son corps, ce qui change la façon dont les forces seront réparties sur ses muscles et ses articulations. Puis la forme influence la fonction. Ces déformations corporelles vont à leur tour modifier la manière dont le cheval bouge. Cela peut entraîner des mouvements déséquilibrés qui continuent d’aggraver les problèmes. Bien sûr, ce phénomène n’est pas rapide, mais on utilise certains chevaux de manière très intense et plus le corps est travaillé en déséquilibre, plus le cercle vicieux sera rapide, plus le risque de blessure sera élevé.
Mais, de la même manière, on peut rétablir l’équilibre à tout âge. Il suffit de prendre le temps qu’il faut. Plus on passe de temps à faire des mouvements en équilibre, plus le corps va et peut le redevenir. Rien n’est figé.
Ok c’est très intéressant ce que tu expliques, donc ça veut dire qu’on peut rétablir des mouvements inconscients chez le cheval mais cette fois en équilibre en sorte grâce à la répétition de ces mouvements.
Bon moi il y a quand même une question que je me pose c'est pourquoi le cheval ne parvient pas à se mettre tout seul dans un bon équilibre ?
Malheureusement tout simplement le cheval n’est pas construit pour porter un humain sur son dos. Notre poids vient le déséquilibrer surtout sur l’avant main et le cheval, si on le laisse, va se laisser entraîner par ce déséquilibre et se laisser tomber passivement en avant.
Ce n’est pas agréable ni pour lui ni pour nous.
Travailler l’équilibre du cheval passe souvent par un ralentissement de sa vitesse pour qu’il se tienne, qu’il apprenne et développe sa capacité de portage d’un cavalier dans un premier temps avant de commencer l’entraînement spécifique à une discipline.
Comment reconnaître un cheval en équilibre ? Qu'est-ce qu'on peut observer concrètement, visuellement et au niveau de notre ressenti à cheval ?
Le cheval ne montre aucun observable de déséquilibre
C’est la grande et vaste question. Pour moi, c’est simplement parce qu’il ne montre aucun observable de déséquilibre. Docteure Sue Dyson, qui est une vétérinaire anglaise, sauf erreur, a fait tout un catalogue d’observables de la douleur ou de l’inconfort.
Pour moi, dans ces observables, il y en a qui sont en lien directement avec le déséquilibre, le cheval qui est en train de lutter contre le déséquilibre de son corps. Elle en a codifié la tête qui se renverse en haut, la tête qui est trop basse, l’encolure inversée ou alors complètement révulsée. La tête qui se déporte dans l’axe du cheval, elle n’est plus dans l’axe, elle s’incurve, elle se vrille vers l’intérieur ou vers l’extérieur. L’axe des oreilles n’est plus horizontal.
Le ressenti à cheval
Après, plutôt au niveau du ressenti dans notre corps, on peut vraiment apprendre à ressentir la force. Tout notre corps est rempli de petits capteurs de pression. Donc si on apprend à utiliser ces petits capteurs à l’intérieur de notre corps, donc sur les surfaces de notre corps qui reposent sur la selle, c’est-à-dire les étriers, nos cuisses, nos ischions, on peut ressentir si le cheval nous donne la même force à gauche et à droite.
Et aussi dans notre confort postural, un cheval en équilibre est très agréable à monter car l’orientation de son dos, la pente de son dos, ne change que très peu au trot par exemple.
Donc on n’est pas en train de lutter en avant, en arrière, on est posé très confortablement, c’est comme une vague qui monte et qui descend, c’est tout doux. C’est un sentiment qui se cultive et une fois qu’on l’a expérimenté, on le ressent bien. Une fois qu’on l’a vécu, on ne veut plus autre chose en fait.
Au niveau de la tension dans les rênes aussi, elle est légère, elle est égale entre les deux mains, en ligne droite bien sûr. S’il y a trop de tension, c’est que le cheval nous utilise comme béquille pour son déséquilibre. S’il n’y a pas de tension, c’est peut-être que le cheval s’encapuchonne et qu’il fuit, ce n’est pas mieux. Et pour ceux qui montent sans contact, on peut aussi observer la position, la forme des muscles de l’encolure, la position de la tête. C’est très fiable.
Les foulées du cheval
Moi j’écoute aussi le bruit des foulées. Donc la correction de l’allure qui est le rythme, c’est la recherche du même son des battues, du posé des pieds, avec le même temps entre chaque son.
Et c’est ainsi qu’on peut aussi quantifier l’équilibre.
L’intérêt de travailler ainsi, c’est qu’on devient aussi de plus en plus affuté à prêter attention à tous les observables.
Alors, ils ne sont bien sûr pas tous en lien avec le déséquilibre pur, mais aussi avec la fatigue, une douleur, tout ce qui est une difficulté pour le cheval. Et pour moi, c’est respecter le cheval que de ne pas lui demander plus, s’il montre que c’est trop compliqué pour lui, quelle que soit la cause de toute façon. Pour moi demander plus à un cheval qui est fatigué ou qui a mal, va l’user certainement rapidement et clairement la confiance qu’il place en vous, elle est vraiment émoussée.
Ok super, peux-tu nous dire encore comment est-ce qu'on peut améliorer l'équilibre d'un cheval ?
Être attentif aux observables du déséquilibre
Alors principalement en évitant les observables de déséquilibre.
Donc l’équilibre c’est surtout une gestion psychomotrice, c’est un réflexe, on ne peut pas agir directement dessus de manière volontaire.
C’est-à-dire que la coordination des mouvements, elle doit s’apprendre par répétition du geste long. Comme pour apprendre les pas d’une danse ou apprendre à jouer un instrument de musique.
Respecter la progression de l'apprentissage du cheval
C’est une coordination des gestes. Et petit à petit, augmenter la vitesse, la durée, l’intensité, la difficulté. Plus la coordination est parfaite, plus l’équilibre devient facile à gérer, plus le mouvement est facile. C’est le cercle vertueux postural.
Débuter au sol
Donc déjà au sol, à l’arrêt, on va déjà tester la disponibilité du cheval, la décontraction de son corps en déplaçant légèrement le garrot en latéral, en longitudinal. On va regarder est-ce qu’il est ok de bouger son corps entre ses jambes.
Est-ce qu’on arrive à le faire bouger alors qu’il est même à l’arrêt ? Le but c’est pas de réussir à le faire bouger, mais vraiment créer ce lien de confiance. Il est ok de nous suivre, sans crainte, sans stress.
Poursuivre en selle progressivement
Une fois en selle, on va utiliser les observables du déséquilibre, expliqués au point 4, pour arrêter le cheval à chaque fois que le cheval nous montre un de ses signes.
On augmente progressivement la difficulté. On commence d’abord au pas. Le cheval avec le contact le plus léger possible sur les rênes, car la tête encolure est le balancier du cheval. Elle devrait être qu’un observable, pas une aide.
Au trot, on va chercher la synchronisation, c’est-à-dire que le postérieur se déplace en même temps que l’antérieur. Aucun souci si les foulées sont très courtes. Ce n’est pas du tout ce qu’il y a à rechercher ici. On ne cherche pas à aller vite, à aller loin, à aller fort. C’est vraiment la synchronisation.
Donc on commence par des petits pas. Il faut surtout comprendre qu’on ne peut pas accélérer le processus d’acquisition de la coordination.
Travailler l'équilibre du cheval en ralentissant les allures
Chaque être vivant a une capacité propre. On ne peut que l’accompagner au développement, un peu plus chaque jour, mais on ne peut pas l’accélérer. Imaginez que vous êtes droitier, vous avez décidé de devenir ambidextre, vous allez prendre du temps pour maîtriser les mouvements de la main gauche.
Et ce n’est pas en vous stressant que vous allez aller plus vite ou mieux.
Une fois l’équilibre acquis à vitesse lente, on va pouvoir développer aussi la condition physique, donc la force des muscles pour supporter les contraintes mécaniques qu’exige l’équitation.
La fameuse vitesse qui augmente la force nécessaire du cheval par deux ou trois au galop, plus la force spécifique pour la volte.
Cela passe donc par un travail progressif, suffisamment fatigué pour développer de la force, mais pas trop fatiguant pour ne pas créer la fatigue et le surentraînement.
Merci beaucoup pour ces explications. Est-ce que tu aimerais rajouter quelque chose ?
Bien interpréter l'échelle de progression
Je termine quand même ce podcast par un extrait du livre « Comprendre et utiliser l’échelle de progression du dressage ». C’est un livre en anglais, mais il est vraiment bien, il explique toute l’échelle de progression de manière vraiment cool.
Niveau 1, tant que votre cheval n’est pas rythmé, il ne peut pas devenir souple.
Niveau 2, tant que votre cheval n’est pas souple, votre contact sera incohérent.
Niveau 3, tant que votre contact n’est pas établi, l’impulsion ne sera pas possible.
Il y a encore d’autres échelons, mais je me suis permis de remettre l’accent sur les trois premiers échelons, car il me semble qu’ils ont un peu perdu du sens pour certains, alors qu’ils sont essentiels pour créer l’équilibre, maintenir son cheval en bonne santé physique et mentale, créer un lien de confiance fort avec son cavalier et surtout optimiser sa motivation.
Plus les bases sont solides, plus on construit durable. C’est une base du métier d’ingénieur qui s’applique parfaitement au bien-être du cheval.
Voilà, j’espère que ce podcast vous aura plu et appris quelques connaissances qui pourront vous servir à vous, comme à votre cheval. Merci beaucoup.
Merci beaucoup Simone et merci de nous rappeler à quel point les bases sont importantes. On a parfois tendance à l’oublier.
Si ce sujet vous intéresse, je vous invite à télécharger notre petit bonus, c’est offert, vous le trouverez au-dessous de ce podcast ou sur l’onglet « formations en ligne » de mon site internet.
Merci beaucoup pour votre écoute. Pensez à vous abonner pour ne manquer aucun contenu et on se retrouve tout bientôt pour un prochain podcast !